Tente de bivouac : si je devais en choisir une seule

Organiser ton premier bivouac, principalement en solo, soulève plein de questions : où partir ? Quel endroit choisir ? Vais-je être dérangé ? Faire de mauvaises rencontres ? Qu’en est-il des animaux ? Etc.

Outre les questions qui surgissent, il y a souvent quelque peurs à dépasser. Bref, faire ton premier bivouac nécessite un certain courage. Pour dépasser les peurs initiales, avoir un bon matériel, sur lequel tu peux compter, peut t’encourager à te mettre en action.

Optimiser tes premières expériences en bivouac

Dans cet article, nous allons voir ensemble le matériel fiable sur lequel tu peux te reposer pour optimiser tes premières expériences en bivouac. Tu peux ainsi te sentir plus en sécurité dans les suivantes. Et ce, quelque soit les conditions atmosphériques.

Alors non, je ne vais pas te parler ici de matériel super léger, minimaliste ou exotique. Simplement partager mon expérience sur le bivouac en montagne. Et te permettre de vivre avec bonheur une première expérience inoubliable. Tu trouveras mes quelques conseils pour débuter ainsi que les marques que j’affectionne particulièrement.

Un principe à garder en tête

Pour qu’un bivouac se déroule au top, je me base sur le principe PIC : Protection, Isolation, Chaleur.

Chaque aspect de ce principe correspond principalement à un accessoire qui va te permettre de te sentir tout à fait à l’aise en bivouac.

La protection en bivouac : la tente

Dans cet article, je vais avant tout parler de la partie protection. Celle-ci peut être matérialisée par une tente, un tarp, une bâche, un sac de bivouac, une couverture de survie… Le principe reste que cette accessoire t’apporte une protection vis-à-vis des conditions extérieures. C’est là sa raison d’être.

Pour une première expérience, je te recommande une tente. C’est le sujet de cet article. Par la suite, lorsque tu acquiers plus d’expérience, tu peux tenter d’autres types de protections. Par exemple le sac de bivouac qui peut s’avérer excellent en randonnée et bivouac estival.

Équilibre entre savoir-faire et matériel

Pour t’assurer une protection optimale en bivouac, deux critères principaux entrent en jeu : savoir-faire et matériel. Ton savoir-faire réside principalement dans le choix de l’emplacement de bivouac. C’est une bonne première base pour dormir en sécurité.

Le second aspect, pour assurer ta sécurité et de disposer d’un matériel de qualité. Et bien sûr de savoir l’utiliser, ce qui rejoint le point précédent du savoir-faire. Tu pourras ainsi dormir confortablement quelque soit les conditions.

Alors oui, disposer d’un bon matériel peut apporter un réel sentiment de sécurité. Cela ne fait cependant pas tout.

Lors d’un bivouac au lac Vogealle, je me souviens de ce couple qui avait dû regagner la plaine après avoir monté leur tente dans une cuvette. Une fois l’orage passé, ils se sont retrouvés à patauger dans 30 cm d’eau ! Si la toile de tente a bien résisté à l’orage, c’est leur manque d’expérience qui les a perdu.

Savoir-faire et matériel vont donc de paire 😉

Mes débuts sous tente

Mes premières nuits sous tente remontent à mon enfance. À l’époque, avec une tente igloo tout à fait standard, qui provenait d’une grande surface. Je l’avais dénichée dans la cave. Une tente dans laquelle je dormais à l’extérieur, dans le jardin ou dans un pré voisin, avec mes cousins. Les premières expériences en été, sans matelas de sol et avec simplement les duvets de nos lits pour nous tenir chaud. C’était déjà toute une aventure.

Cette même tente m’a suivi, adolescent, dans une sortie mémorable avec l’un de mes cousins. Nous étions partis cette fois-ci en montagne. Une montée sous la pluie. Le temps de fixer la toile étanche sur la toile intérieur, tout était trempé. Heureusement, une brève éclaircie, quelques heures plus tard, nous permet de sécher partiellement notre matériel. Le lendemain, au moment du petit dèjeuner, notre pain reste introuvable. Nous avons oublié de le rentrer le soir. Il reste maintenant invisible, recouvert d’une couche de neige fraîche tombée durant la nuit.

Comme quoi un matériel basique suffit à forger de belles histoires à raconter à tes petits enfants !

Améliorer la qualité

Quelques années plus tard, je m’offre une tente North Face de qualité. Tout un investissement.

Dès les premières utilisations, je peux voir la différence avec ma tente basique. Mais il n’y a pas de condensation dans cette tente ! Une bonne conception et ventilation fait qu’en effet aucune goutte ne tombe sur mon visage durant la nuit. Quel luxe ! Je découvre les joies de posséder du bon matériel.

La tente parfaite pour l’autonomie en solo ?

Après une période davantage consacrée à la famille, me voilà de retour sur les sentiers de randonnées. Cette fois-ci pour faire des randonnées plus engagées, sur plusieurs jours, en autonomie.

Je recherche dès lors la tente parfaite pour ce type d’activité. Sur la base de mes critères : une tente de qualité, utilisable durant des années, quelques soient les conditions extérieures. Elle doit être solide, légère, compacte et utilisable en toutes saisons. Bref, une tente que je peux emporter avec moi sans avoir à réfléchir.

Autrement dit, si je devais n’en avoir qu’une… ce serait celle-là !

Je commence donc à recueillir des informations en magasin, sur des forums, sites, à suivre des comparatifs…

Au milieu des différentes marques, des différents avis, une marque se profile : Hilleberg. Leur slogan : the tent maker. Et pour cause, les tentes c’est leur spécialité. À vrai dire ils ne font que ça. Et ils le font bien !

L’entreprise Hilleberg

Hilleberg est une entreprise familiale fondée en 1971 par Bo Hilleberg. Il a réuni dans ses tentes l’expérience d’années passées au sein de l’armée suédoise couplée à sa passion pour le camping en nature, quelque soit les conditions atmosphériques.

Née d’une frustration

Bo Hilleberg a résolu en 1973 la frustration que j’avais ressenti lors du bivouac sous la pluie avec mon cousin. Il a commercialisé la première tente avec une connexion entre toile intérieure et toile extérieure. Cette idée géniale permet de monter la tente comme si il n’y avait qu’une seule toile. Et donc de conserver l’intérieur de la tente bien au sec. Mais pourquoi cette option n’est-elle pas présente sur toutes les tentes ?

Mon choix : la Hilleberg Akto

Convaincu par la qualité du matériel que propose Hilleberg, je saute le pas et achète une Hilleberg Akto. Ce modèle une place est commercialisé pour la première fois en 1995. S’il y a eu beaucoup de prototypes pour trouver la tente parfaite avant lancement, le modèle n’a pas changé depuis. Je trouve que c’est un sacré gage de qualité, de bon design et de belle ergonomie. Quand je pense à toutes ces marques qui changent de modèle chaque année… Ne serais-ce pas une astuce pour pousser à la consommation ?

Si j’énumère ce que j’aime dans cette tente, ce n’est pas nécessairement pour te convaincre d’acheter ce modèle en particulier. Il s’agit avant tout de te permettre de déterminer ce qui est important pour toi. Et également les points sur lesquels tu peux accepter des compromis. Sur cette base, tu es plus à même de choisir une tente qui convient à ton utilisation.

Qualité des matériaux, qualité du design

Le premier point que j’apprécie sur ma Akto, c’est la qualité. J’aime à dire que c’est une tente minimaliste sans compromis. Ce qui signifie qu’elle dispose de tout ce qui est nécessaire, sans superflu. Autrement dit : parfaite !

La toile extérieure est solide, tout en étant légère.

C’est une tente fabriquée pour durer. Comme toutes les tentes de la marque Hilleberg d’ailleurs. Elles sont avant tout pensées pour les voyages au long cours, soit sur plusieurs mois d’expédition, avec des bivouacs quotidiens, dans toutes les conditions. Lorsque ta tente est ta maison, tu as intérêt à bien la choisir !

Ce couple solidité / légèreté est obtenu grâce à un tissu nylon ripstop unique utilisé sur toutes les tentes de la marque Hilleberg : le Kerlon. Les tentes sont classés sur la base de la résistance de leur toile. Il y a principalement (sans entrer dans les détails).

Les tentes black label : les plus résistante pour les expéditions 4 saisons dans des conditions atmosphériques extrêmes. Ce sont les tentes qui résistent à tout.

Les tentes red label : à la fois résistantes et légères, pour les 4 saisons également.

Les tentes yellow label : les modèles légers, uniquement utilisables sur 3 saisons. Elles ne sont donc pas adaptées aux conditions de neige.

La Hilleberg Akto est une tente red label. Une tente 4 saisons, à la fois légère et résistante. Pour plus de détails sur la résistance des tissus, je te renvoie à la démonstration qui se trouve dans la vidéo de cet article.

La qualité de finition des tentes Hilleberg est vraiment bluffante. Sur d’autres modèles de tente, pourtant réputés, j’ai eu de la casse. C’était notamment le cas sur ma MSR Mutha Huba HP ou les attaches entre la toile extérieure et les arceaux se sont détachées au bout de la deuxième utilisation. Alors, je suis d’accord, ils ne sont pas indispensables. Dans ce cas, soit il ne faut pas les mettre, soit, si ils sont présents, faire en sorte qu’il le restent. Pour moi, c’est jamais de bonne augure d’avoir ce type de dégâts.

Je n’ai rien connu de tel sur la Akto. Tout est prévu sous une optique de solidité et de fiabilité. Ça se voit au premier coup d’oeil et ça se confirme sur le terrain.

Simplicité

Au quotidien, j’aime ce qui est simple. C’est d’autant plus vrai en montagne. Lorsque tu dors dans la nature, il y a déjà suffisamment de contraintes pour ne pas te laisser embêté par un matériel compliqué.

J’apprécie ainsi particulièrement la facilité de montage et démontage de la Hilleberg Akto. Même sous la pluie, sous le vent, elle reste facile à installer, facile à replier.

J’ai ainsi développé un process qui me permet de le faire en un temps record, quelque soit les conditions et sans avoir à y réfléchir. Après 1 à 2 montages, le principe est assimilé.

Assurer la tente

Lors du rangement de la tente, je laisse dépasser du sac de rangement les deux haubans côté pied. Au montage, j’attache directement ces haubans à mon sac à dos. Cela m’évite de courir après ma tente si une grosse rafale de vent venait à souffler au moment du montage.

Deux premières sardines

Les deux premières sardines permettent de fixer la tente au sol.

Un arceau central

Je déplie ensuite l’arceau central et le glisse dans le fourreau prévu à cet effet. Ce fourreau est fermé à son extrémité. L’autre côté est muni d’une sorte de bouchon dans lequel tu peux loger l’arceau avant de tendre le tout. L’opération est simple, elle prend quelques secondes et peut s’effectuer avec des moufles. Aucune manipulation fine, c’est vraiment top !

Deux autres sardines

Avec les deux sardines suivantes, la base est en place.

Haubaner

Il reste maintenant à fixer les 6 haubans (2 aux pieds, 2 à la tête et 2 sur les côtés) pour que le tente résiste aux conditions les plus rudes.

Alors oui, il s’agit d’une tente tunnel. Elle n’est pas autoportante. Cela signifie que ce n’est qu’une fois les haubans tendus que la tente tient parfaitement en place. À contrario, une tente autoportante tient debout uniquement sur la base des arceaux.

Aération

Selon les conditions extérieures, tu peux maintenant ouvrir les deux aérations présentes au niveau des pieds et de la tête. Ce sont de simples zip à ouvrir. En cas de fort vent ou de grand froid, les aérations peuvent être maintenues fermées. Une bonne ventilation permet cependant de réduire les risques de condensation.

Au niveau de la porte d’entrée, il y a également la possibilité de maintenir une ouverture de ventilation. Un petit déflecteur au niveau de la toiture évite à la pluie de pénétrer.

Montage facile !

Ce que j’aime particulièrement dans le montage de cette tente, c’est qu’elle peut être montée sous la pluie, sans mouiller l’intérieur de la tente. C’est possible grâce aux toiles reliées comme je l’ai expliqué plus haut.

Le montage s’effectue uniquement sur la base de manipulations grossières. Aucun geste fin à faire comme de passer un arceau dans un oeillet, opération qui peut s’avérer très énervante avec des gants, ou simplement avec les doigts froid. Pour avoir eu l’occasion de tester, je peux affirmer que l’Akto se monde très bien, même avec des moufles en hiver. Très appréciable à mon goût…

Prinipe KISS

De par sa conception, elle se monte toujours à l’identique, quelles que soient les conditions. J’aime ce principe que j’appelle le principe KISS : Keep It Simple and Stupid. Il peut être traduit par : garder les choses aussi simple que possible.

Plus le montage d’une tente reste simple, avec une seule possibilité, plus tu t’assures de faire face a toutes les situations avec ton montage. Et j’aime faire mon montage en prévision de la pire situation. Ainsi, quoi qu’il se passe, je peux dormir tranquille et éviter de me relever pendant la nuit pour ajouter des haubans juste parce que le vent s’est levé et que la tente risque de se coucher !

Confortable

Enfin j’aime cette tente car elle est à la fois petite et confortable. Son emprise au sol demeure minime et je dispose pourtant d’un espace suffisant pour emporter du matériel à l’intérieur. Des accessoires que je peux déposer au-dessus de ma tête ou sur le côté. Bien que je fasse 1,87 m, j’ai encore de l’espace pour le faire. Un vrai luxe que je n’ai pas trouvé dans d’autres tentes qui paraissent plus spacieuses et, au final, me donnent un sentiment d’être à l’étroit.

J’apprécie également la couleur jaune de l’intérieur. Cela participe grandement à garder cet intérieur lumineux.

L’abside de la tente est suffisamment grand pour y entreposer mon sac à dos et mes chaussures de rando.

Les haubans, ajustables en longueur, s’adaptent à la configuration du terrain. De plus, la tente peut être fixée avec des gros blocs de pierre plutôt que les conventionnelles sardines. Multiplier les choix permet de mieux t’adapter au terrain que tu trouves. Un plus agréable.

Le poids total de la tente, selon les données catalogue et de 1,7 kg pour l’ensemble. Y compris un arceaux de réserve et un manchon pour la réparation en cas de casse.

Footprint

Pour ma part, j’ai ajouté un footprint, c’est-à-dire une protection de sol supplémentaire. Cette protection est directement fixée à la tente. Elle ne pose donc aucune contrainte supplémentaire lors du montage. Le footprint permet d’économiser le fond de la tente et éviter de l’endommager.

Bien que j’ai bivouaqué plusieurs fois sur des sols rocheux, je n’ai encore jamais eu de perforations au niveau du sol. De plus, le footprint offre une protection de sol à la partie abside. Je peux ainsi poser mon sac à dos et mes chaussures hors de l’humidité ou de la poussière du terrain.

Transport en sac étanche

J’ai également ajouté un sac étanche pour le transport. Le sac fourni par Hilleberg n’est en effet pas étanche et sa qualité laisse à désirer. Voilà tout de même un point faible à cette Akto 😂

J’ai donc ajouté un sac étanche et solide dans lequel ranger ma tente. Cela évite de mouiller l’intérieur de mon sac à dos lorsque j’y range ma tente encore humide, ce qui est la norme en bivouac lorsque tu lèves le camp de bon matin, avant l’apparition du soleil.

Comme je n’aime pas laisser ma tente à l’extérieur du sac pour le transport, cette housse étanche apporte un vrai confort.

Avec l’ajout de ces deux accessoires, ma tente pèse, tout compris, 1’950 g. Oui, c’est vrai, ce n’est pas la plus légère des tentes. Cependant, pour une 4 saisons de cette qualité, de cette résistance, ce poids me convient tout à fait.

J’utilise la Hilleberg Akto maintenant depuis plus de 3 ans à ma grande satisfaction. Avec elle, j’ai dormi sur des cols, des sommets, sur les rochers, la neige… Cet hiver, je prévois de la tester dans des conditions plus rudes afin de voir comment elle s’en sort.

Choisir ta tente de bivouac

Lors du choix d’une tente de bivouac, il y a des éléments que tu peux facilement comparer, sur catalogue. Avec l’expérience, je m’aperçois qu’il y en a plein d’autres qui sont visibles seulement au travers de l’utilisation. Acheter une tente peut donc s’avérer un choix difficile.

À travers cette description, tu trouveras quelques points qui sont importants pour moi. À toi de voir lesquels le sont également pour toi. Je te recommande d’ailleurs de faire une liste des points importants et de vérifier qu’ils soient bien présents sur la tente que tu souhaites acquérir.

Pour débuter en bivouac

Si tu débutes en bivouac, peut-être peux-tu commencer avec du matériel déjà accessible. Peut-être, comme moi lorsque j’ai commencé, tu as une tente dans ta cave ? À ce moment-là pourquoi ne pas commencer avec ce matériel ? Éventuellement en adaptant ta première expérience de bivouac, en choisissant une première expérience simple et facilement accessible, avec des conditions météo clémentes. Déjà question de tester et de voir si cette activité te plaît.

Si tu débutes ou n’en as qu’un emploi occasionnel, tu peux peut-être emprunter ou louer une tente. Il y a des magasins qui te permettent de louer ce type de matériel. Ou peut-être connais-tu un passionné de bivouac qui pourrait te prêter sa tente le temps d’un premier essai ?

Louer et emprunter possède 2 grands avantages.

1. Passer à l’action, tenter une première expérience et voir si cela te plaît, si tu souhaites continuer. Inutile en effet d’investir si l’activité ne te plaît pas ou si c’est juste pour faire 1-2 bivouacs par année, peut-être en solo ou en famille.
2. Cela te permet de tester un premier matériel et de clarifier les points qui te satisfont et ceux que tu souhaitent voir améliorer. Lors de cette première expérience, tu vas voir les points forts et les points faibles de la tente que tu utilises. Ça sera ainsi plus facile de dresser une liste de ce qui te plaît, et ce qui te plaît moins, ce qui est important et les points sur lesquels tu peux faire des compromis.

Pour du bivouac régulier

Maintenant, si tu fais du bivouac de manière régulière, tu voudras peut-être investir. Ma recommandation c’est d’acheter du matériel de bonne qualité et de l’entretenir comme je t’en parlais dans ma vidéo sur le retour de randonnée.

Personnellement il y a 2 marques que j’affectionne beaucoup pour les tentes. Tout d’abord, la marque Hilleberg, je t’en ai suffisamment parlé.

Avant de me décider pour la Hilleberg Akto, j’ai longtemps hésité à prendre une tente de la marque Exped. De ce que j’ai pu voir, il s’agit également d’une très bonne marque. J’aime bien l’état d’esprit Exped, une marque suisse qui, bien souvent, propose des solutions intelligentes, bien pensées et très utiles sur le terrain.

Si ces marques sont des valeurs sûres, acheter ce type de tente représente un investissement relativement important. Je les recommande donc uniquement si tu envisage une utilisation régulière.

Par rapport au prix d’achat d’un accessoire de montagne, j’aimerais ajouter 2 éléments :

1. Considérer le prix seul ne présente, de mon point de vue, que peu d’intérêt. J’aime mieux le rapport prix / utilisation. Ainsi, si j’utilise sur 20 ans une tente qui coûte 700 euros, elle me revient à 35 euros par an. Sans compter le plaisir d’utilisation qui, bien sûr, n’a pas de prix. Ainsi, à chaque fois que j’utilise mon Hilleberg Akto, je me félicite de cette achat.
2. Le prix devient rapidement secondaire lorsque tu te retrouves dans des situations difficiles. Lorsque je me suis retrouvé sous un orage de grêle au lac Vogealle, je peux te dire que le prix de ma tente prenait soudain une importance bien moindre.

En conlusion

Voilà pour ce qui est de mon choix de tente de bivouac. Le modèle que je retiens, si je devais n’en choisir qu’une, c’est la Hilleberg Akto.

Je souhaite sincèrement que cet article t’ai éclairé sur le choix à faire pour une bonne tente de bivouac et sur les critères pour te déterminer.

Maintenant que nous avons vu la partie protection du principe PIC, il nous reste à voir la partie isolation et la partie chaleur. Tu pourras les découvrir dans de prochains articles et vidéos. Si ce n’est pas encore fait, abonne-toi à la chaîne YouTube et fais sonner la cloche pour être notifié des prochaines sorties.

Et si tu souhaites préparer parfaitement ta prochaine rando, je te recommande ce programme gratuit. Tu vas y découvrir les actions à entreprendre pour préparer ta sortie, le matériel à emporter sur la base d’une checklist ainsi que la routine d’après randonnée pour bien préparer la suivante.

Je me réjouis de te retrouver tout bientôt sur les sentiers et sur les sommets…