Mon ancienne lampe frontale est rappelé par Decathlon suite à un défaut sur cette série. Comme elle avait un peu plus de 3 ans, je suis très content de l’échanger contre un nouveau modèle.
L’expérience que j’ai vécu avec cette ancienne frontale, me permet de mieux savoir ce que je cherche comme fonctionnalités aujourd’hui.
Les deux principaux défauts de mon ancienne frontale était :
- l’absence d’un mode basse intensité ;
- un bouton on/off et de changement d’intensité à pression, difficile à manipuler, notamment avec les doigts froid (perte de sensibilité) ou avec des gants.
Voici donc les quelques points que ma nouvelle lampe frontale devrait idéalement intégrer :
- une recharge par USB ;
- un mode basse intensité lumineuse pour utilisation en bivouac ;
- un interrupteur facile à manipuler, même avec les doigts froids ou avec des gants ;
- un mode intensité forte pour bien éclairer si je souhaite courir ;
- une lampe résistante à la pluie et aux projections d’eau.
Je reviendrai sur les différents points et leur importance à mes yeux.
C’est finalement au rayon « trail » que je vais trouver mon bonheur. Toutes les lampes frontales du rayon « randonnée » fonctionnent uniquement avec des piles, ce que je souhaite éviter. C’est une de mes conditions de base.
Je me décide donc pour le modèle Kalenji OnNight 710.
Bon, maintenant que la lampe est achetée, il s’agit de la tester en conditions réelles, sur le terrain. C’est l’étape suivante. Avant ça, je souhaite te parler des fonctionnalités que j’apprécie sur cette lampe et pour quelle raison.
Ce que j’apprècie sur la Kalenji OnNight 710
Recharge par USB
C’est actuellement une condition de base pour moi. En effet, je souhaite pouvoir recharger ma lampe tout en évitant l’usage de piles.
Bon, ok, tu vas me dire que je peux utiliser des piles rechargeables. Oui, tout à fait. Je préfère cependant utiliser un chargeur portatif de type « powerbank » qui me permet de recharger aussi bien mon smartphone, ma lampe frontale que d’éventuels autres accessoires électroniques.
Eh oui, j’aime bien privilégier les accessoires à utilisation multiples. Et si je dois emporter, en plus de mon chargeur portatif, un chargeur pour les piles… Bon, pas besoin de te faire un dessin !
Mode faible intensité ou ambiance
Egalement un critère important pour moi : un mode faible intensité. Ça te paraît idiot ?
Ok, je m’explique. Le reproche principal que je faisais à mon ancienne lampe frontale était d’avoir uniquement des modes à fort intensité. Or, lorsque je suis au bivouac, à la nuit tombée, j’apprécie d’avoir une faible intensité lumineuse… voir pas de lumière du tout.
Ce dernier mode reste d’ailleurs mon favori. Il te permet d’être discret et, plus important, de profiter pleinement de l’ambiance de la nuit, de la luminosité ambiante, du scintillement des étoiles…
Je t’assure, lorsque j’utilise une source lumineuse trop intense, j’ai l’impression de déranger. Et en plus, par la vision de tunnel que ces modes apportent, je me sens paradoxalement moins à l’aise et je sens plus facilement de la peur. À mon avis, le mieux reste donc l’immersion nocturne. Où alors une toute faible luminosité d’ambiance, juste pour te repérer.
L’intensité de 50 lumens qu’apporte la Kalenji OnNight 710 me paraît particulièrement adapté pour répondre à ce besoin. À confirmer sur le terrain !
Interrupteur on/off et changement de mode
Ah, le bouton de commande de la lampe. Il joue également un rôle important. À mon avis, il doit répondre à deux critères essentiels :
- être facile à manipuler, même avec les doigts engourdis ou avec des gants ou des moufles ;
- ne pas s’allumer tout seul dans le sac lors du transport (ça m’est arrivé quelques fois avec ma toute première frontale).
La Kalenji OnNight 710 possède un gros interrupteur rotatif sur le côté de la partie frontale. Il te permet d’allumer et d’éteindre la lampe ainsi que de passer d’un mode d’éclairage à l’autre. Sa manipulation semble relativement aisée, même avec des gants.
La résistance de l’interrupteur semble également suffisante pour éviter que la lampe s’allume toute seule dans le sac à dos. Ce qui aurait pour conséquence de vider prématurément la batterie. Situation que tu veux donc éviter à tous prix.
Du côté de l’interrupteur, tout semble donc parfait. À voir comment il va se comporter sur le long terme.
Modes fortes intensité
La frontale possède deux modes de forte intensité : 120 et 300 lumens.
Ces modes fortes intensité me semblent également fort utiles, notamment pour la marche, pour trouver ton chemin, dans des terrains plus difficiles ou rapides, comme en descente par exemple.
La forte intensité peut également se révéler bien utile pour te faire repérer par une autre personne ou par d’éventuels secouriste, en cas de nécessité.
L’intensité à 300 lumens me paraît à première vue un peu trop forte. À voir sur le terrain si cela se confirme.
Etanchéité IPX4 : résistante aux intempéries
Ah ah, là aussi ça me donne envie de tester ça sur le terrain. J’attend juste l’occasion favorable pour le faire.
Sans blague, pouvoir marcher de nuit, quelque soit les conditions météo, voila encore un point qui me semble important. Et la Kalenji OnNight 710 semble équipée pour répondre à ce genre de contrainte. Parfait, c’est réjouissant !
Déballage de la Kalenji OnNight 710
Bon, je vais passer la partie déballage rapidement. Je te laisse simplement regarder la vidéo qui en parle.
Juste évoquer mes premières impressions à la sortie de la boîte.
La partie avant de la lampe frontale est inclinable. Tu peux ainsi ajuster la distance d’éclairage en fonction de la marche. Bon, ok, c’est du standard pour une frontale.
La partie avant de la lampe se compose de deux lentilles : une pour le mode ambiant (50 lm) et l’autre pour les intensité plus forte (120 et 300 lm) ainsi que le mode clignotant.
Le bouton d’allumage et de variation des intensité offre une bonne résistance et une bonne prise en main, j’en ai déjà parlé plus haut.
La lampe est relativement légère, 120 g sur ma balance, comme indiqué dans le mode d’emploi. Le poids est de 140 g avec le câble d’alimentation.
Tiens, en parlant du câble USB fourni, il possède une partie coudée ce qui me paraît intéressant pour éviter de l’abîmer prématurément.
La batterie à l’arrière est assez grande. Je trouve cependant le port de la lampe confortable. À voir ce que ça donne après plusieurs heures de port…
Petit détail intéressant : il y a un témoin de charge à l’arrière, sur la batterie. Lorsque tu allumes la lampe, le témoin indique pendant quelques secondes le niveau de charge de l’appareil. Ça peut être assez pratique pour vérifier l’état de la batterie en cours de randonnée.
En conclusion
À cette étape du déballage et sur le papier, cette lampe me semble vraiment très bien.
En tout cas, elle répond aux premiers objectifs que je me suis fixé pour son achat. À voir maintenant si ces promesses passent le test du terrain et sur la durée.
Je reviendrai donc te dire ce que j’en pense dans d’autres tests.
Pour les caractéristiques techniques, je t’encourage à aller sur la page de test matériel de la Kalenji OnNight 710, page que je compléterai au fur et à mesure de mes expériences avec ce matériel.
À tout bientôt donc…
Daniel
Cette lampe frontale me semble très intéressante. Avez-vous pu tester son étanchéité sous la pluie?
Nicolas
Hello Daniel,
Par encore. C’est effectivement un test que j’envisage de faire. À suivre donc…