À en juger par les caractéristiques techniques sur papier de la lampe frontale Kalenji OnNight 710 de chez Decathlon, elle devrait répondre à mes besoins. C’est en tout cas ma toute première impression en magasin.
Cette première impression a été confirmée lors du déballage de la lampe frontale. Ok, d’accord, mais jusque-là, ça reste un peu théorique !
Voyons donc maintenant si cette frontale tient ses promesses sur le terrain. Je te propose de commencer tout de suite par un premier test grandeur nature lors d’une randonnée au Barrhorn, un des plus haut sommet alpin accessible en randonnée.
Éclairage d’ambiance au bivouac
Voilà la première fonctionnalité que j’ai très envie de tester : l’éclairage d’ambiance à 50 lumens.
C’est donc au bivouac que je fais ce premier test. Comme je te le disais dans les revues précédentes, j’aime avoir un éclairage relativement faible au bivouac. Pour moi l’objectif, c’est juste d’avoir une petite lumière qui me permet de voir ce que je fais, sans trop interférer avec l’obscurité environnante.
Eh oui, j’aime me retrouver dans l’obscurité ! Dans la mesure du possible, j’essaie même de me débrouiller sans lampe. Ça exacerbe les autres sens ;-) Donc, lorsque je suis au camp, une lampe de trop grande intensité me dérange.
Et là, je dois t’avouer que je suis séduit par l’éclairage d’ambiance de cette frontale.
Premier point positif : à l’allumage, l’intensité augmente progressivement jusqu’à 50 lumens. Ça t’évite le flash aveuglant à l’allumage. Top !
Secondo : le rendu se situe dans les couleurs chaudes. Je trouve ça très agréable au camp, le soir, lorsqu’il fait un peu plus frais et que tu es statique. J’ai vraiment une impression chaleureuse bienvenue.
L’intensité, enfin, que je trouve vraiment confortable. Suffisamment de lumière pour voir ce que tu fais, tout en maintenant une luminosité agréable, diffuse (pas de vision de tunnel), non dérangeante et non intrusive. Ça reste mon ressenti et il vaut ce qu’il vaut…
Donc, de mon point de vue, côté ambiance au bivouac, une très bonne note.
De plus, point important, ce mode « faible luminosité » te permet de bénéficier d’une grande autonomie de batterie : 20 heures selon le mode d’emploi (pas encore mesuré sur le terrain).
En randonnée vers le sommet du Barrhorn
Pour tout te dire, lors de cette rando, j’ai assez peu utilisé ma lampe frontale. Pourquoi ? Une magnifique demie-lune m’a accompagné tout au long de la montée. Et j’adore marcher la nuit, sans éclairage. Bon, ok, tu le sais déjà :-D
Bon, comme je souhaite quand même tester cette Kalenji OnNight 710, je l’allume quelques fois durant la montée.
Au départ du bivouac, je teste le mode ambiance (à 50 lumens) pour la marche. Je trouve cet éclairage suffisant pour marcher. Ben oui, si c’est suffisant avec la lune, c’est suffisant avec la faible intensité :-D
Là, je teste à la montée, donc avec un rythme plutôt lent. Si tu veux marcher d’un pas plus véloce, voir courir, par exemple en trail running, tu devras certainement passer aux modes de plus grande intensité, par exemple le mode « éco » à 120 lumens.
Une bonne idée, pour économiser la batterie, c’est de passer d’un mode à l’autre en fonction de tes besoins, des difficultés et du terrain rencontré.
L’autre inconvénient du mode « ambiance » pour la marche, c’est son aspect lumière chaude. Au départ de la rando, de bonne heure le matin, le dynamisme qu’apporte une lumière blanche, plus froide, est à mon avis le bienvenu.
Cette lumière blanche est disponible sur une seconde lentille, différente de celle du mode « ambiance », en mode « eco » et « fort » (respectivement 120 et 300 lumens).
Lorsque le sentier est bien tracé, l’éclairage ambiance peut donc tout à fait convenir (à valider lors d’une rando dans l’obscurité complète). Sur le chemin vers le sommet, à certains endroits, le tracé du sentier était moins clair. Dans ces cas-là, j’ai vraiment apprécié de disposer d’intensités plus fortes pour repérer la suite du sentier : la signalisation, l’apparition du chemin un peu plus loin, un cairn, etc.
Ici encore, l’idée est d’utiliser le mode fort de manière ponctuelle, par souci d’économie de la batterie.
En conclusion
Premier test sur le terrain réussi de mon point de vue.
Je suis très content de l’éclairage d’ambiance que procure cette lampe frontale au bivouac. De ce côté là j’ai trouvé ce que cherchais.
Du point de vue de la marche, je ferai d’autres tests dans des conditions nocturnes. Là, avec la demie-lune, les résultats étaient un peu biaisé. À voir également ce que ça donne dans des conditions pluvieuses, de brouillard, etc.
J’aimerais notamment déterminer si une puissance de 300 lumens n’est pas trop élevée.
Pour consulter les caractéristiques techniques et les prochains tests sur le terrain, je te renvoie à la page principale de test de la Kalenji OnNight 710. Je complèterai cette page au fur et à mesure de mes essais en condition réelle. Il reste encore plusieurs aspects que j’aimerais tester. À suivre donc…
Vilanova, Lluis
J’avais acheté la ONNIGHT 710 très convaincu. Après quelques mois d’utilisation faible, je la laissais a un copain pour une rando alpine. Il me dit: »je suis con, j’avais pas pensé à la charger ». Pourtant, c’était moi qui l’avais chargé quelques jours avant. Malheureusement, après deux expériences en montagne qui m’ont laissé sans éclairage, j’ai pu constater qu’àpres la recharge, elle s’allume pendant di secondes et après… c’est le noir. Donc, ma cotation est 0/10. Une lampe jolie, avec une bonne apparence, mais qui puet te laisser dans des gros embarras.
Lluis. Catalogne
Nicolas
Hello Lluis, merci pour ton commentaire avec lequel je suis tout à fait d’accord. J’arrive à la même conclusion que toi : cette lampe frontale est à fuir, elle n’est pas fiable!