Dans ma balade de ce week-end autour du Balmhorn, je me suis retrouvé d’entrée de jeux devant un obstacle qui me semblait insurmontable : un mur de pierre d’une hauteur impressionnante. Oui, si tu connais un peu la région, il s’agit effectivement de la montée au col de la Gemmi depuis Loèche-les-Bains. Cette station haut valaisanne est d’ailleurs entourée de rochers, c’est assez fascinant !
À observer ce mur de loin, je n’arrive vraiment pas à m’imaginer comment je vais passer cet obstacle.
Pourtant, je sais qu’il y a un moyen. Comment je le sais ? Simple : j’ai préparé mon itinéraire et j’ai vu, sur la carte, qu’il y avait une possibilité de passer par là.
Maintenant tout ce qu’il me reste à faire, c’est de suivre le parcours, pas à pas. Tout ce que j’ai à faire, c’est d’aller aussi loin que ce que je peux voir. Une fois que je suis arrivé à ce point, un nouveau paysage s’ouvre devant moi. Et là, miracle, je peux voir le point suivant…
Comme tu le sais, en randonnée c’est facile à comprendre. Il y a des balises, des marquages qui délimitent le chemin à suivre.
En début de parcours, tu ne vois évidemment pas toutes les balises. Ton objectif est donc simplement d’atteindre le prochain marquage, celui que tu peux voir. À partir de ce point de repère là, tu peux voir le suivant, puis le suivant, puis celui d’après… Il te suffit ensuite de répéter l’opération jusqu’à atteindre le but de ton excursion ! Simple, non ?
Maintenant, reporte cette même idée dans ta vie privée ou professionnelle. Il y a cet objectif que tu souhaites atteindre. Tu en as une vision plus ou moins clair dans ta tête. C’est un peu comme l’objectif d’une rando fixé sur une carte. Ça reste un peu flou, c’est juste un point sur une carte. Ça reste un peu flou, c’est juste un objectif dans ta tête.
Ensuite, tu enfiles tes chaussures et tu te rends sur le point de départ de la randonée. Ah là ça change tout ! Tu agis maintenant concrètement en direction de ton but. Les choses prennent une tournure concrète.
Le parcours à suivre, l’objectif à atteindre, tout ça c’est encore un petit peu flou dans ta tête ? Ok, c’est normal à ce stade ! Même si la destination est claire sur la carte, elle n’est de loin pas aussi détaillée que le paysage !
Tu vois peux voir le lien entre l’objectif de rando et celui de ta vie quotidienne ? L’objectif est flou au départ. Tu te mets cependant en chemin. L’objectif et l’itinéraire restent encore un peu flous. Peu importe, tu commences à marcher, car tu connais la direction. Tu peux voir la première balise et tu peux voir que tu vas l’atteindre bientôt. Delà, tu commences à voir la suivante.
Peut-être qu’il y aura des changements sur la route. Peu importe, du moment que tu vas à chaque fois aussi loin que tu peux voir, tu vas arriver au terme (de Loèche-les-Bains, hi hi).
Et c’est là que la magie commence à opérer : au fur et à mesure que tu avances, l’objectif devient plus clair. Tu découvres le paysage. Tu vois maintenant en trois dimensions ce que la carte te montrait en deux dimensions. Tu commences à voir les possibilités.
Dans tes projets, les balises sont ton intuition, tes idées, tes inspirations. Et plus tu parcours de chemin, plus elles deviennent claires en direction de ton objectif.
Je t’encourage à appliquer cette métaphore de la rando dans ta vie quotidienne. Personnellement, elle m’aide beaucoup. Peut-être parce que je suis à chaque fois étonné du parcours que tu peux faire dans la nature, en peu de temps, juste en plaçant un pied devant l’autre, encore et encore…
Qu’en penses-tu ?
Laisser un commentaire